L’immobilier en France : l’été se termine sur une note d’espoir

Suivant l'immobilier de très près depuis de nombreuses années, j’ai assisté à une chute incomparable du prix des biens immobiliers dans de nombreuses régions françaises.

Après que les vendeurs se soient pliés aux souhaits des acheteurs, le marché semble montrer quelques prémices de reprise que l’on n’osait même plus espérer.

Pourtant, quelle que soit la région, la France comme bien des pays européens a connu une période chahutée en matière de transactions immobilières.

La crise étant passée par là, elle a laissé un goût amer à bien des ménages en attente d’une signature de compromis qui n’est jamais venue.

Le prix de l’immobilier a chuté considérablement, et il n’est pas rare d’avoir constaté une baisse de plus de 40 000 euros pour un bien dont le prix de vente au départ avoisinait les 250 000 euros.

Qu’il s’agisse de villes de plus de 150 000 habitants ou de bourgades moins conséquentes, on peut constater qu’à l’heure actuelle tous les vendeurs, ou presque, sont à la même enseigne. Le marché appartient à l’acheteur puisque l’offre est supérieure à la demande.

Il me paraît cependant important de préciser que si ce fait était encore valable il y a quelques mois, la tendance risque de s’inverser. Nombre de vendeurs ont retiré leur bien du marché, quittes à attendre quelques mois voire un ou deux ans que le marché reprenne.

Les prix ayant tellement baissé qu’ils frisaient l’indécence. Ce qui n’a pas empêché les acquéreurs de solliciter encore des baisses supplémentaires, histoire de prouver qu’ils étaient maîtres du marché.

Aujourd’hui, les taux de l’immobilier remontent, les vendeurs retirent leurs biens du marché, et il ne reste guère – dans certaines régions – que les maisons et appartements ayant eu du mal à trouver acquéreur même à prix cassé.

Dans ces conditions, il reste donc à se demander si c’est encore le moment d’acheter et si ça ne serait pas plus intéressant d’attendre que la raison revienne, et avec elle des biens de bonne qualité, à prix juste. Il est cependant intéressant de constater que dans de grandes métropoles comme Paris, le marché semble reprendre du poil de la bête, avec un nouvel engouement pour les biens anciens.

D’ailleurs, pour être totalement clair à ce sujet, je peux préciser que le marché de l’ancien a déjà repris près de 7 % après avoir plongé en 2012.

Si vous souhaitez connaitre le prix actuel dans votre région, votre département ou votre ville je vous conseille http://www.efficity.com/prix-immobiliers/france_z111161/#6.00/46.907/1.662